14 130 Saint-André-d'Hébertot
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Contact email / Horaires
Historique
Evolution de la Population
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(Source: Geneawiki)
Maires successifs
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
François Gabriel RABEL | 1790 - | Toujours maire à la date du 6 ventôse an II lorsque la municipalité se rend dans l'église retirer le cuivre et l'argent pour les livrer au directoire de Pont-Chaslier (Pont-l'Evêque) |
François Elie PAULMIER | 1800 - 1805 | |
Pierre LEBOURG | 1805 - 1816 | Révoqué |
Christophe MAC CARTAN | 1816 - 1818 | démissionnaire |
Thomas Pierre DUHAMEL | 1818 - 1831 | |
Pierre LEBOURG | 1832 - 1840 | démissionnaire |
Elie RABEL | 1840 - 1861 | mort en fonction |
Adrien GILLOTIN | 1861 - 1873 | mort en fonction |
Alfred DUHAMEL | 1873 - 1884 | démissionnaire |
Celestin PINEL | 1884 - 1897 | mort en fonction |
Joseph VOISIN | 1897 - 1904 | |
Edouard Léon LEBOURG | 1904 - 1919 | |
Augustin BATARD | 1919 - 1932 | |
Abel REBUT | 1932 - 1935 | |
Augustin BATARD | 1935 - 1944 | Révoqué |
Michel LECOURT | 1945 - 1945 | Démissionnaire |
Jules JOURDAIN | 1946 - 1971 | non candidat aux élections |
François SUAREZ d'AULAN | 1971 - 1983 | non candidat aux élections |
Etienne DELABARRE | 1983 - 2014 | Réélu depuis et en particulier en 1995 ; 2001 ; 2008. Il décide d'arrêter en mars 2014. |
Pierre BOUGARD | 2014 - | Elu en mars 2014 |
(Source: Geneawiki)
Origine du nom
Il serait fort intéressant de savoir si l'établissement du christianisme a précédé, dans cette contrée, l'invasion normande.
Dans les premiers temps, Hébertot devait être un pays bien sauvage.
Son territoire était en grande partie couvert d'une antique forêt; les habitants étaient donc rares et peut-être livrés aux superstitions païennes longtemps après la conversion des villes.
Tout porte à croire que dans le voisinage d'un village qui portait son nom, les habitants d'Hébertot devaient avoir quelques teintures de la doctrine du Comte-Evêque ainsi que de sa religion.
Le nom "HEBERT" était très répandu chez les Normands. Le mot "TOT", abrégé de tofta, qui en langage saxon signifie masure, maison ou emplacement d'un bâtiment, paraît corroborer l'idée que l'étymologie du nom Hébertot n'est autre que "maison d'Hébert".
Le nom d'Hébertot peut également être associé à d'autres origines. Les noms de lieu ont subi presque tous des altérations au cours des siècles. Depuis l'occupation romaine, les différentes invasions barbares ont corrompu le langage. Ainsi on a dit Hebertot, Hébertot, Hébretot, Hesbertot , Herbertot.
Depuis la fin du XVème siècle, les manuscrits du Chartier d'Hébertot portent généralement Hesbertot ou Hébertot. Chez les anciens Gaulois, les lieux les plus religieusement vénérés portaient ordinairement le nom de leurs divinités joint à un autre mot exprimant une particularité locale.
C'est ainsi que fut appelé Montjoie, la montagne dédiée à Jupiter, Hermival le vallon dédié à Mercure le dieu du commerce et des voleurs. Le dieu Thot, quant à lui, était adoré par les Gaulois.
Le mot Hébert indique une circonstance locale. Il est sans doute dérivé du mot Herbé (herba qui signifie herbe). Cette dérivation est commune à beaucoup d'autres lieux: les Herbiers, Herbipolis, Herbaria, Herbon, Herbemont et dans notre canton Manerbe.
Quant au mot Thot, l'histoire nous apprend que ce Thot était la principale divinité des Gaulois en l'honneur de laquelle ils brûlaient des hommes vivants, dans des paniers en osier.
Ce Thot ou Teutatès avait régné en Egypte sous le nom d'Athotès ou de Thot. Les Egyptiens après sa mort en firent un dieu.
Les Gaulois aussi superstitieux que les Egyptiens adoptèrent Teutalès et lui dressèrent des autels en plusieurs lieux soit sous le nom de Thot ou d'Hermès.
Pour nous convaincre que le nom d'Hébertot renferme le nom d'une divinité gauloise il faut se rappeler que le village se trouve dans le voisinage du village des Authieux, originairement les Autels, centre et chef-lieu du culte druidique.
Ces deux endroits étaient on ne peut plus solitaires, constitués d'une forêt épaisse entourée de fertiles pâturages.
Il pouvait donc être aisé de trouver des victimes à immoler sur les autels de Thot dans la plus grande discrétion et du bois pour le bûcher.
Enfin, il ne faut pas oublier que les druides étaient, chez les Gaulois, les ministres de la religion païenne. Leur nom celtique signifie chêne.